Ce texte est paru sur le site du Grenier. Pour consulter la version originale, cliquez ici.
Les dernières années ont demandé une nouvelle agilité à toutes les équipes marketing. Alors que les marques doivent redoubler d’inventivité pour communiquer plus et mieux, certains grands joueurs comme BRP se tournent vers de nouveaux alliés pour répondre à ces défis inédits. Pour réussir un événement en chair et en os dans un monde hybride, Misha Lewis, chef d’équipe, Marketing expérientiel et Événements chez BRP, et Elise LeBel, productrice chez Fieldtrip, ont trouvé la combinaison gagnante. Portrait d’un succès de production fondé sur la confiance, la transparence… et sur une amitié spontanée.
Misha et Elise, il paraît que vous êtes un duo de feu. Comment vous décririez votre relation?
EL : Collaboration, certainement. Je suis fière de l’équipe que j’ai mise sur pied pour les Clubs. On travaille vraiment main dans la main avec le client. C’est beau à voir. Attitude positive. Ça nous aide à relever nos défis quotidiens! Et aussi plaisir, parce que les équipes ont toujours hâte d’arriver au Club BRP et de travailler ensemble. C’est notre projet chouchou.
ML : Je dirais collaboration aussi! L’équipe est au centre de la réussite de ce projet. Chez BRP, on a une équipe dédiée aux Clubs : chaque personne a son expertise et contribue à l’organisation et au succès de l’événement. L’équipe de Fieldtrip est comme une extension de cette équipe. Et amitié. J’aime travailler avec des gens avec qui j’ai des affinités, même dans une relation client-agence. Et enfin, efficacité. J’aime quand les gens sont autonomes et dignes de confiance!
Misha, peux-tu nous expliquer c’est quoi, les Clubs BRP? Ça sonne exclusif!
ML : Quand tu dis à un non-initié que tu t’en vas au Club, la réponse est toujours « Un club de quoi? Un club de vélo, un club de course? ». En vrai, c’est un événement exclusif aux concessionnaires de produits BRP, qui a lieu deux fois par an. Ils viennent connecter avec les gens de BRP, échanger avec les experts et assister au dévoilement de tous les nouveaux produits.
Comment la collaboration entre Fieldtrip et BRP a-t-elle commencé?
ML : Début 2020… en même temps que la pandémie. On ne pouvait plus faire d’événements en présentiel, on ne pouvait pas faire voyager nos concessionnaires. On a dû tout repenser; les produits étaient prêts à sortir, et il fallait trouver un nouveau moyen de les présenter au grand public. On a osé faire les choses autrement. On avait besoin d’être plus agiles. On a commencé à travailler avec Fieldtrip parce qu’ils avaient travaillé avec Sea-Doo à l’interne. Une référence de nos collègues! Et quand un fournisseur travaille avec plusieurs de nos équipes, ça lui permet de bâtir une connaissance de BRP qui est difficile à improviser.
EL : Le premier Club qu’on a fait ensemble était 100 % virtuel, et c’était 100 % nouveau. On reproduisait un peu l’expérience des concessionnaires sur place avec un faux live. C’était complètement différent de tout ce qui avait été fait auparavant.
ML : Les délais étaient extrêmement courts et j’apprenais à faire de la production vidéo pour la première fois, à monter un showroom dans lequel il n’y aurait personne, avec de nouveaux partenaires. C’était beaucoup de nouveautés pour notre équipe.
Qu’est-ce qui fait que ça a tout de suite bien marché entre vous?
EL : Le courant est passé dès notre première rencontre Zoom. Après, on a passé plus de 14 jours d’affilée ensemble pendant le tournage et la post-production. Quand on se côtoie d’aussi près, ça passe ou ça casse!
ML : C’est ça! Fut un temps où je voyais plus Elise que mes propres enfants. On a été très chanceuses de connecter rapidement avec l’équipe Fieldtrip. Elise et moi, on travaille de la même façon, on a la même vision et la même rapidité d’apprentissage. Quand tu as une centaine de vidéos à livrer, tu ne veux pas avoir à l’expliquer trois fois. On est très dynamiques, alors ça a cliqué tout de suite.
Qu’est-ce que ça prend pour bien collaborer lors des Clubs BRP?
ML : Beaucoup d’agilité! Il faut comprendre comment ça fonctionne, et qu’il peut y avoir énormément d’imprévus même si tu as tout planifié. Et ça prend un grand professionnalisme pour collaborer avec les différentes équipes BRP, nos concessionnaires et nos différents partenaires qui assurent le succès de l’événement.
Comment faites-vous pour maximiser l’agilité de la production vidéo dans ce contexte?
EL : Le classique, plan for the worst, hope for the best. Tu vas avoir des imprévus, on ne sait pas quand, on ne sait pas quoi. Quand ils arrivent, on est déjà en mode solution et on a les bonnes personnes en place pour accomplir les petits miracles qui sont attendus de nous.
Notre approche, chez Fieldtrip, c’est de lier directement la productrice avec le client pour faciliter et accélérer la prise de décisions. En plus, comme notre équipe de tournage et de post-production est la même d’une fois à l’autre, tout le monde a développé une dynamique ultra efficace. On a le bon casting, et ça nous permet de former une seule et même équipe avec nos clients.
Quels apprentissages avez-vous tirés avec les années?
ML : On a appris que près d’une centaine de livrables vidéo en deux semaines, c’était peut-être un peu trop! On s’est aussi rendu compte que certains types de vidéos, comme les walkarounds, sont particulièrement populaires. Et les Clubs BRP, c’est l’endroit parfait pour en faire.
EL : À partir de là, on a développé des façons de faire et des outils solides. Notre fichier master, on l’a créé main dans la main, et c’est notre base pour s’adapter à différents cas de figure. Au fil du temps, l’équipe de Misha a appris de quelles infos on a besoin et met tout au même endroit, donc ça nous aide vraiment.
Comment votre complicité vous aide-t-elle à livrer une meilleure performance?
EL : On aime dire qu’on est les deux moitiés d’un même cerveau! Les deux, on doit tout savoir, autant le volet production mené par Fieldtrip que l’aspect logistique géré par BRP. On est capables aussi de brainstormer et de se donner l’heure juste, de formuler des recommandations franches. Chacune comprend la réalité de l’autre, et on s’ajuste pour s’aider à réussir.
ML : Être capables d’aller l’une vers l’autre pour avoir une deuxième opinion et explorer des solutions, ça permet vraiment de gagner en efficacité. On s’apprend beaucoup, dans nos expertises respectives, et c’est ce qui fait qu’on est capables de livrer de grands projets.
Pour finir, pouvez-vous nous révéler un rituel, une petite tradition que vous avez établi entre vous?
ML : Quand on a encore un peu d’énergie une fois que tout est livré, on va prendre un verre ensemble et on prend le temps de décompresser. Oh, et il y a notre photo!
EL : Oui! À chaque Club, on prend une photo ensemble avec un élément de décor un peu insolite. D’habitude, on est soit bien crampées ou bien cernées. Ou les deux!
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