De participant à concepteur-rédacteur. Les Masterclass Humanise vues par François Larouche

Entrevue avec François Larouche, participant de la cohorte 2021 des Masterclass et concepteur-rédacteur chez Bleublancrouge

Humanise : Allô François, et merci de participer à notre entrevue aujourd’hui. 

Ici chez Humanise, on te connaît comme concepteur-rédacteur pour Bleublancrouge, mais ce que les gens ne savent peut-être pas, c’est que tu es un ancien participant des Masterclass 2021. 

François : En effet, tout ça a commencé avec les Masterclass, c’est vraiment cool! 

H : Veux-tu nous raconter pourquoi tu t’es inscrit aux Masterclass?

F : Je me suis inscrit sur les conseils d’ami·es qui travaillaient ou qui avaient travaillé chez BBR, dont un qui avait lui-même participé aux Masterclass quelques années auparavant, les avait gagnées et avait obtenu le stage.

Je pensais travailler en pub depuis un bon moment, mais avec mon parcours universitaire un peu éclectique (certificats en scénarisation, en psychologie et en histoire), en plus de la pandémie, je ne savais pas du tout comment aborder ce milieu-là ni si j’avais ce qu’il fallait. Bref, mes ami·es m’ont tous et toutes dit que c’était l’occasion idéale pour apprivoiser le milieu et possiblement l’intégrer.

H : Et comment ça s’est passé pour toi? 

F : Bien! (Je pense? J’espère…) J’ai vraiment vécu cette expérience-là à deux niveaux : d’une part, les cours donnés par les Masters, le soir. D’autre part, la préparation du pitch avec mon équipe. J’ai compris que je pouvais vraiment tripper à faire ce métier-là, surtout quand on a eu la présentation sur la création. 

H : Qu’est-ce que tu as trouvé de plus l’fun? Et de plus difficile?

F : De plus l’fun : le fait que les Masterclass sont organisées par une vraie agence, en collaboration avec un de ses clients (dans mon cas, Arterra Wines), et qu’on doit préparer une campagne pour un produit existant. J’ai vraiment oublié que la campagne qu’on préparait était fictive.

Aussi, l’expérience des coachs et des Masters était super intéressante et ancrée dans le réel.

De plus difficile : le fait qu’on faisait ça à distance, évidemment. Y’a un membre de notre équipe qui habitait Sherbrooke. C’est sûr que c’est pas l’idéal pour brasser des idées quand y’a une personne sur Zoom et cinq autres en présentiel.

Sinon, le fait de réaliser que personne dans l’équipe ne maîtrisait réellement Photoshop était assez surprenant. J’ai fini par produire tout le visuel de notre campagne sur Canva, haha. J’étais assez fier du résultat! Mais quand je l’ai montré à Sarah-Jeanne [NDR : une de nos directrices artistiques chez BBR], elle m’a dit : « Oh… C’est cute. On n’est pas vraiment capable de lire ce qui est écrit, mais c’est cute. »

H : Hahaha. On adore le commentaire de Sarah-Jeanne. Au final, qu’est-ce que tu dirais que ça t’a apporté? 

F : Les Masterclass m’ont permis d’accéder à un stage – et d’obtenir très rapidement une job, haha! Mais sinon, honnêtement, ça m’a appris en accéléré comment fonctionne la pub. Du brief au pitch. Évidemment, en six semaines (c’est bien six semaines, right?) [NDR : oui, c’est bien six semaines ;-)], on n’apprend pas tous les rouages de cette immense machine-là. Mais pour un gars comme moi qui ne savait pas c’était quoi une strat ou même le service-conseil, disons que j’ai absorbé beaucoup d’infos.

J’me suis aussi fait des ami·es au sein de mon équipe. On ne brunch pas ensemble tous les dimanches, mais c’est cool de voir où chacun·e est rendu·e. Pas mal tout le monde a trouvé un travail dans le domaine des communications depuis!

H : As-tu un conseil à donner aux futur·es participant·es des Masterclass?

F : Je pense que tout dépend des raisons qui les poussent à participer. Si c’est pour mettre l’expérience sur leur CV pendant leur parcours scolaire, je leur dirais simplement d’être attentif·ves, de prendre des notes et de poser un maximum de questions. Impliquez-vous dans votre équipe aussi, évidemment. Mais y’a rien de tel que des gens du milieu pour nous enseigner ce qui se fait en pratique, au-delà du théorique.

Si, comme moi, ils ou elles sont là pour dégoter un stage et éventuellement un emploi, je leur dirais de s’impliquer à 200 % tout au long du processus. Rencontrez-vous en personne, bûchez, et n’ayez pas peur de vous investir au-delà du rôle qui vous est attribué (on s’entend que l’étudiant·e qui assure le service-conseil n’a pas beaucoup de gestion de client à faire). C’est vraiment collaboratif comme processus, et ce que vous voulez, c’est qu’à la fin, votre pitch soit A1. Je pense qu’il faut un peu oublier le rôle qu’on se fait attribuer et savoir que tous les membres de l’équipe doivent participer à chacune des étapes de la préparation en vue de la présentation.

H : Génial! En effet, on voit vraiment la différence quand tous les membres de l’équipe s’impliquent pour livrer un pitch A1, comme tu dis. C’est très impressionnant de voir la qualité des présentations devant jury, étant donné les délais super serrés. 

On te retrouve cette année comme coach pour les Masterclass? Tu y participeras à nouveau? 

F :  J’avoue que je n’y avais pas pensé! Mais maintenant que tu le dis, je pense que ça me tente. 

H : Génial, on serait ravi de te retrouver aux Masterclass!

Tu étudies en communication et tu as une soif d’apprendre et d’évoluer dans ton domaine? Inscris-toi aux Masterclass Humanise! Tu as jusqu’au 15 février pour déposer ta candidature ici 👉 https://humanise.world/fr/masterclass/